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Les actions de l’Union des marques pour tenir les engagements pris dans les contrats climat

Alors que le bilan ARCOM sur l’exercice 2023-2024 des contrats climat vient d’être publié (ici), l’Union des marques partage le bilan de ses actions qui participent, avec celles menées par toute l’interprofession, de la mise en œuvre du dispositif des contrats climat et des objectifs inscrits dans le contrat transversal commun à l’ensemble des signataires.

vignette art contrat climat (1)

Cette année encore, nous nous sommes attachés à accompagner nos adhérents dans la transition écologique des communications commerciales suivant les 4 engagements pris. Ces actions alimentent l’ensemble des marques et participent de la mobilisation de l’ensemble des acteurs du secteur dans le dispositif, au-delà de la signature de contrats climat individuels par les entreprises.

A signaler en particulier :

  • La publication d’une nouvelle version du Guide « La Représentation des comportements éco-responsables en communication » en septembre 2024 qui aborde désormais les sujets de désirabilité
  • La remise du prix REPRESENTe qui récompense les campagnes de communication (BtoB ou BtoC) mettant en scène des comportements ou modes de vie éco-responsables. L’appel à candidature pour la 7ème édition du challenge est d’ailleurs ouvert jusqu’au 28 mars !
  • La participation au développement de nouveaux récits en communication avec le partenariat avec le MOOC Imagine 2050.
  • Des réunions dédiées au développement et la diffusion par les marques de campagnes de communication ad hoc faisant la promotion des usages et des consommations durables dans le cadre de son programme Faire, dont le 4ème cycle 2024-2026 a été lancé en juillet.
  • Des décryptages et des formations sur les règles renforcées en matière d’allégations environnementales pour permettre aux marques d’éviter les pièges du greenwashing en coordination avec les travaux menés au sein de l’ARPP et du suivi de la mise en œuvre de sa Recommandation Développement durable. Sur ce point, le bilan ARPP-ADEME 2023-2024 relève un taux de conformité global de 93,6% des publicités liées à l’environnement sur cette période.
  • En complément de l’attention aux contenus des messages en publicité et afin de porter les actions de l’interprofession, l’Union des marques poursuit ses travaux sur la mesure et la réduction de l’impact carbone des communications. Ceux sont ainsi deux guides pratiques qui ont été largement diffusés et concrètement mis en œuvre par plusieurs de nos membres : le guide présentant les leviers d’actions pour réduire l’empreinte carbone des campagnes de communication et le méta-référentiel One Frame qui apporte les clés utiles au calcul de l’empreinte carbone des campagnes.

Au-delà de l’action de l’Union des Marques, c’est bien l’ensemble de l’interprofession publicitaire française qui porte des actions fortes et continues d’année en année en faveur de la transition écologique des communications commerciales en fournissant aux différents acteurs de la chaîne de valeur des outils pouvant être déployés au niveau individuel.

Ces actions permettent ainsi la mobilisation de l’ensemble de la chaîne de valeur du secteur publicitaire au-delà des secteurs concernés à date par l’affichage environnemental.

S’agissant de ces derniers, le dispositif contrat climat montre leur mobilisation. Ainsi l’ARCOM souligne-t-elle le poids publicitaire des acteurs engagés par un contrat climat, ainsi parmi les entreprises assujetties les signataires d’un contrat climat ont réalisé 84 % des investissements bruts en TV TNT et 83 % en radio.

Les impacts des contrats climat sur les publicités des secteurs assujettis sont également reconnus dans le dernier bilan d’exercice des contrats climat :

  • Dans le secteur automobile, est observé une tendance positive avec 77 % des investissements publicitaires en TV consacrés aux modèles électriques et hybrides.
  • Concernant le secteur de l’équipement ménager, bien que l’ARCOM relève une augmentation des publicités pour les produits ayant une étiquette E, s’expliquant par la catégorie de produit « réfrigérateur », elle constate plus généralement une hausse des publicités pour les produits faiblement impactant (classes A ou B).