Dans le cadre de notre partenariat avec le Groupe Figaro, les start-ups du programme Start-up your brand bénéficient d'une belle visibilité au travers d'un Figaro Partner pour valoriser leur expertise.
Quelles sont les cinq start-ups de la Martech en cours d'accélération par l'Union des marques en cours d'accélération par l'Union des marques ?
Cedara est la solution omnicanal (On et off-line) de mesure et réduction des émissions de carbone dans la chaîne d'approvisionnement des médias (annonceurs, agences, plateformes, éditeurs) respectant les normes mondiales du secteur.
mediaROI est une plateforme qui réinvente et démocratise le MMM (Marketing Mix Modeling) pour tous les annonceurs. Rapide, agile et actionnable grâce à son IA (Intelligence artificielle) propriétaire, elle intègre également les études d'attribution et d'incrémentalité pour une mesure de l’efficacité holistique, à court et long terme.
Olyzon est une adtech intégrant nativement l'Intelligence artificielle pour permettre aux marques de tirer pleinement parti du potentiel de la CTV (TV connectée). Ses solutions, disponibles via sa plateforme OlyzonAI et l’ensemble des DSP (demand-side platforms), garantissent un ciblage ultra-granulaire unique en CTV ; des formats publicitaires propriétaires couplés à une mécanique ad-sequencing conçus pour favoriser l’engagement des téléspectateurs ; l'accès à un inventaire premium sécurisés par des partenariats en direct et un reporting transparent et actionnable.
silkke génère en masse une nouvelle identité digitale pour chaque être humain sous la forme d’un Double numérique. LeDouble numériqueest notamment capable de porter n’importe quel vêtement 3D issu des studios de design de l’industrie du textile. Il permet notamment de garantir des interactions et des transactions vérifiées dans toute production immersive.
zoulloo, plateforme mondiale de freelances spécialisée en études de marché et data, révolutionne l’accès aux experts du secteur. Grâce à sa sélection rigoureuse et son accompagnement dédié, zoulloo permet aux entreprises de gagner énormément de temps sur le sourcing tout en sécurisant les missions.
Les start-ups de l'Union des marques donnent leur avis d'expert
Découvrez ci-après les avis d'experts des start-ups de l’Union des marques qui mettent en lumière des solutions innovantes pour les marques.
Que ce soit la réduction de l'empreinte carbone dans le secteur publicitaire, l'optimisation des investissements marketing grâce au Marketing Mix Modeling, le nouveau souffle offert par la télévision connectée, l'essor du Double Numérique, ou encore l'agilité apportée par le freelancing dans les études de marché et la data, ces initiatives partagent un objectif commun : améliorer l'efficacité des pratiques marketing. En intégrant ces solutions, les marques peuvent non seulement répondre aux défis actuels qui sont les leurs, mais aussi renforcer leur compétitivité et leur capital sympathie auprès des consommateurs.
Le secteur publicitaire à la recherche de la diminution de son impact environnemental par Andrea Caporlingua, Cedara,
Pour de nombreux secteurs, y compris celui du marketing et de la publicité, la durabilité environnementale est devenue un objectif à atteindre. Selon l'initiative Ad Net Zero, le secteur du marketing contribue à lui seul jusqu'à 4 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, dépassant même le secteur de l'aviation. La consommation énergétique de la publicité numérique (serveurs, réseaux, appareils) y contribue largement. Face à cette situation, le secteur publicitaire (mené notamment par l’Union des marques, Ad Net Zero, ou l’IAB) cherche à réduire son empreinte carbone.
Les fournisseurs des médias (éditeurs, plateformes publicitaires, etc.) jouent un rôle essentiel dans l'atteinte des objectifs de développement durable. Leurs émissions de carbone, classées Scope 3 pour les marques et les agences, sont désormais surveillées de près. D’ailleurs la plupart des entreprises américaines listées par Fortune 1000 ont des objectifs de zéro émission nette, qui incluent l'ensemble de leurs chaînes d'approvisionnement (y compris les médias). Des entreprises comme Amazon et Microsoft imposent déjà à tous leurs fournisseurs des rapports et des réductions d'émissions. Par conséquent, les engagements en matière de développement durable commencent à influencer les décisions d'achat d'espaces publicitaires et les appels d'offres dans différents pays.
Afin de s'autoréguler, le secteur publicitaire au niveau mondial a récemment introduit une norme mondiale de mesure des émissions de carbone sur tous les canaux médias, ce qui accélère la responsabilisation. Cette norme, le Global media sustainability framewok (GMSF) créé sur la base du référentiel français Oneframe, recommande également des stratégies pour réduire les émissions, telles que la sélection de fournisseurs durables, l'optimisation des ressources créatives et l'intégration de pratiques durables dans la planification et l'achat médias.
La pression réglementaire s'intensifie également. La directive européenne sur le reporting en matière de développement durable des entreprises (directive « CSRD ») impose désormais à un bon nombre d’entreprises de communiquer leurs données carbone, y compris leurs émissions de Scope 3 (qui incluent les émissions marketing).
Pour rester compétitifs, conformes et même générer un retour sur investissement, les acteurs du secteur publicitaire doivent mesurer et réduire leurs émissions de manière proactive. Des solutions sont désormais disponibles sur le marché, comme la plateforme Carbon Intelligence de Cedara, qui permet aux annonceurs, aux agences et aux fournisseurs médias de prendre des mesures immédiates, basées sur les données. À l'instar des réglementations sur la protection de la vie privée, les obligations en matière de développement durable vont transformer le secteur. Les enjeux financiers sont importants et il est temps de s’activer à faire le nécessaire.
Marketing Mix Modeling : mesurer mieux pour piloter plus juste par Antoine Szalewski et David Sourenian, mediaROI
Dans un monde où la pression sur les résultats marketing n’a jamais été aussi forte, mesurer pour mieux arbitrer devient une exigence stratégique. Pourtant, à l’heure du tout digital et du renforcement de la protection des données personnelles, de nombreuses entreprises se retrouvent démunies. Le Marketing Mix Modeling (MMM) revient en force comme méthode de référence pour piloter les investissements marketing de façon fiable, globale et responsable.
Le MMM est une méthode statistique éprouvée qui permet d’évaluer l’impact réel de chaque levier marketing — qu’il soit online (search, social, display) ou offline (TV, radio, affichage, promotions) — sur les ventes ou tout autre indicateur clé. Contrairement à l’attribution digitale, il ne repose pas sur le suivi du parcours utilisateur, mais sur l’analyse agrégée de données historiques. Cette approche est donc parfaitement adaptée à un environnement où le tracking individuel devient de plus en plus difficile du fait de la limitation des cookies tiers et de la réglementation applicable.
Concrètement, le MMM permet d’identifier les canaux les plus rentables, d’optimiser l’allocation budgétaire et de simuler l’impact de différents plans média. Il offre une vision holistique, prenant en compte également des facteurs exogènes comme la saisonnalité, les effets météo, les prix ou encore l’intensité concurrentielle.
Mais cette approche a aussi ses limites : elle nécessite un historique de données suffisant, un certain savoir-faire statistique et peut manquer de finesse sur les logiques individuelles. C’est pourquoi émergent aujourd’hui des approches hybrides qui combinent MMM, attribution calibrée et tests d’incrémentalité. Des acteurs innovants comme mediaROI démocratisent cette approche via des plateformes agiles et automatisées, capables de fournir des résultats fiables en quelques semaines.
Le MMM ne remplace pas les autres méthodes : il les complète. Dans un écosystème marketing toujours plus fragmenté, il redonne une boussole stratégique aux annonceurs. Et ouvre la voie à une mesure plus complète et surtout… plus utile.
La télévision n’est pas morte : elle évolue par Martin Danet, Olyzon
La télévision est-elle morte ? Telle est la question !
Quoiqu’en disent ses détracteurs, la télévision n’a pas dit son dernier mot. Au contraire, elle reste le 1er support de consommation vidéo pour les Français². D’après un rapport de l’ARCOM, en 2025, 89% des foyers français sont équipés du célèbre poste, dont 84% connectés à Internet (CTV)².
Preuve supplémentaire que le medium se porte bien, la télévision connectée devrait connaître un taux de croissance moyen annuel de 23% entre 2025 et 2032³.
Loin d’un déclin, c’est une modernisation de fond que connaît ce média historique qui s’adapte aux nouveaux usages en garantissant sa force originelle : la puissance du plus grand écran installé au cœur des foyers.
Dans un monde où tout s’accélère, cette mutation vers la CTV représente une formidable opportunité à saisir dès à présent pour les marques : celle de réconcilier efficacité publicitaire et expérience spectateur.
La télévision connectée apporte un nouveau souffle pour les annonceurs. Elle permet notamment un ciblage plus fin et complémentaire de la télévision linéaire, pour repartir à la reconquête des audiences les plus volatiles, notamment les moins de 40 ans. Quand on pense qu’en moyenne ceux-ci passent 5h40 par jour⁴ à visionner du contenu sur leur smart TV, on ne peut qu’imaginer les formidables récits à bâtir.
Mais attention ! Ces téléspectateurs sont différents. Ils attendent des marques une nouvelle expérience publicitaire, plus personnalisée et interactive, en adéquation avec leur mode de consommation des contenus. Gare à ceux qui voudraient juste reproduire les anciens modèles ! Autres défis à relever pour conquérir ce nouvel Eldorado : la fragmentation des plateformes, la diminution de l’attention ou encore la défiance des utilisateurs face aux contenus trop subis.
Afin de répondre à ces challenges et de proposer des alternatives à la coupure publicitaire traditionnelle, les annonceurs devront prendre en compte les solutions natives de la télévision connectée, conçues pour tirer le meilleur parti de ce medium. Chez Olyzon, nous sommes convaincus que ceux qui auront la maîtrise de l’IA (Intelligence artificielle) prendront un temps d’avance. Elle est une clé pour faciliter la prise en main de cet écosystème, non pas comme un outil d'automatisation, mais comme un outil d’élévation redonnant du sens à chaque point de contact. Une IA au service de la compréhension des marques et des téléspectateurs, pour proposer de nouvelles expériences plus vertueuses et engageantes.
La TV n’est pas morte. Elle continue, plus que jamais, de rassembler, captiver et d’innover.
2. Source : Médiamétrie 2025 pour l’Arcom
3. Source : Etude NPA Conseil, 2025, Publicité : le marché de la CTV progressera en moyenne de 23 % par an en France, d’ici à 2032 - Influencia
4. Source : Médiamétrie 2025 pour l’Arcom
Le Double numérique est-il l’avenir du secteur de la mode ? par Edouard Deslandes, silkke
Avec l’essor du e-commerce et la quête d’un style toujours plus personnalisé, de nouvelles technologies émergent, reposant notamment sur le principe de « Double Numérique » comme réponse innovante aux défis du secteur de la mode. Issue de l’univers du Gaming, cette technique consiste à créer une réplique 3D ultra précise de chaque consommateur. Ce « moi digital » permet ainsi de commander des vêtements à sa taille, de tester coiffures, maquillages et accessoires.
Premier bénéfice : la précision des mensurations. Elle permet de conseiller aux consommateurs des vêtements parfaitement ajustés, réduisant drastiquement les retours de colis, véritable problème économique et écologique pour les marques. Les consommateurs gagnent en confiance, la marque en fidélité. Résultat : une expérience client gratuite, premium, fluide, ludique et valorisante.
Au-delà de l’aspect pratique, le Double Numérique ouvre la voie à de nouvelles expériences sociales et commerciales. L’utilisateur peut incarner son Double Numérique dans des vidéos virales, être ambassadeur de collections exclusives, accéder à des remises commerciales immédiates à la fois en magasin et en continuité sur les plateformes e-commerce, voire être l’acteur d’expériences immersives.
C’est ce que propose silkke, avec sa technologie expérientielle : l’utilisateur est invité à entrer pendant quelques secondes dans une capsule installée dans des lieux de fort trafic (enseignes multimarques, centres commerciaux, gares et aéroports…) pour vivre une expérience gratuite, ludique et valorisante. Les données collectées restent strictement confidentielles et sécurisées, renforçant le lien de confiance entre le consommateur et la marque.
D’autres initiatives, fondées sur le même principe, existent aussi dans les jeux vidéo, le sport ou la santé.
En conciliant personnalisation, durabilité de par la réduction des retours colis, et émotion, le Double Numérique permet ainsi aux marques d’offrir à leurs consommateurs des expériences innovantes et des sessions d’achat e-commerce optimisées.
Et si le freelancing était la bonne réponse à l’agilité et à la transformation nécessaires aux marques dans les études de marché et la data ? par Guillaume Weill, zoulloo
Une étude de mai 2022 du Boston Consulting Group⁵ montre que les métiers des études de marché et de la data font partie du top 10 des métiers dont les compétences évoluent le plus vite.
Aujourd’hui, les responsables data et études de marché gèrent une équation complexe : des recrutements gelés, des besoins croissants et une transformation des compétences.
Le freelancing est une réponse : les études de marché et la data sont les métiers dans lesquels il se développe vite. Les freelances vont représenter 30% de la ressource mondiale de talents entre 2026 et 2027⁶. C’est une triple opportunité pour les marques.
Une ressource expérimentée
Contrairement aux idées reçues, les freelances dans ces métiers sont souvent très expérimentés. Avec plus de 10 à 15 ans d’expérience acquises au sein de marques ou chez les prestataires, ils ont développé des compétences pointues. Grâce à l’expérience acquise dans ces organisations, les freelances bénéficient également d’une grande autonomie dans leurs missions.
Une ressource formée
Les freelances sont des “solopreneurs”. Ils savent l’importance de rester à la pointe de leurs marchés et consacrent une part significative de leur temps, plusieurs heures par semaine, à de la formation, en particulier dans le domaine de l’Intelligence artificielle. Dans un contexte d’évolution rapide des compétences, c’est un atout essentiel pour les entreprises qui les accueillent. Pour accéder à de nouvelles compétences mais aussi pour polliniser les équipes en place.
Une ressource flexible
La diversité des schémas d’intervention (de la mission ponctuelle de quelques jours au management de transition de plusieurs trimestres, en temps partiel ou temps complet) permet aux marques d’accéder aux bonnes compétences avec un maximum de flexibilité.
L’avenir pourrait être dans des plateformes très verticalisées comme zoulloo, plateforme de freelances 100% spécialisée dans les études de marché et de la data. Par son approche très sélective et qualifiée, elle apporte une réponse aux besoins combinés de flexibilité et de transformation des compétences pour les marques.
5. Source : Shifting Skills, Moving Targets, and Remaking the Workforce, BCG, Mai 2022
6. Etude interne "Future of Work in Insights and Data", FOWID, Eté 2021