La parole à MAARTIN, content & intelligence design
2020. La nouvelle décennie s’ouvre dans les flammes. À travers le monde, nous ressentons depuis quelques années ce changement climatique qui brusquement semble être plus présent, même dans des pays qui s’imaginaient assurés, protégés, capables de contenir la catastrophe. Surprise ? Pourtant, depuis plus de quarante ans, les climatologues ont tenté d’alerter qui voulait bien les entendre des dégâts causés par le dérèglement climatique sur notre planète. Mais pendant longtemps, alerter sur le changement climatique, c’était courir le risque d’être taxé de catastrophiste. Maintenant tout change. Et pour une fois, la sonnette d’alarme n’est pas tirée par une ONG environnementale ou par des scientifiques, mais par un cabinet de conseil très orthodoxe dans le milieu des affaires : Mc Kinsey. Dans un récent rapport intitulé "Climate risk and response: physical hazards and socioeconomic impacts", le cabinet pointe la destruction de pans entiers de l’économie de certaines régions du globe. Les risques liés au changement climatique ont ainsi été analysés pour 105 états selon une grille de lecture intégrant cinq types d’impacts socio-économiques. Le diagnostic est sans appel, tous les pays étudiés subiront à l’échéance de 2050 des effets négatifs sur au moins l’un des cinq aspects suivants :
- La "viabilité", le stress thermique ou l’émergence de maladies vectorielles induites par le réchauffement climatique mettant notre santé en danger, notamment celle des travailleurs.
- La production alimentaire, qui sera perturbée par les épisodes de sécheresse, les températures extrêmes ou les inondations.
- Les biens matériels ou "actifs physiques", comme les bâtiments, qui seront endommagés ou détruits par des précipitations extrêmes, des crues ou des incendies.
- Les infrastructures, qui constituent des types particuliers d'actif physique, qui pourraient être détruits ou perturbés dans leur fonctionnement, entraînant une baisse des services qu'ils fournissent ou une augmentation de leur coût.
- Le capital naturel, le changement climatique modifiant les écosystèmes qui fournissent des services indispensables aux communautés humaines.
Autant d’éléments qui devraient inciter les entreprises, une fois de plus, à lutter contre le dérèglement climatique. Non seulement pour contribuer positivement à la transformation du monde, mais également pour assurer leur propre survie.
Chez Maartin, nous pensons que le principe de transition écologique induit une temporalité trop lente face à l’urgence climatique. Les marques ont le pouvoir d’engager des changements radicaux rapidement. Elles l’ont déjà prouvé récemment en investissant massivement pour entreprendre leur transformation numérique. Aujourd’hui, une nouvelle révolution est en cours et nous sommes convaincus que les entreprises doivent entamer leur transformation écologique. Une transformation en profondeur pour devenir, en tant que marque, un acteur en faveur de la protection de la biodiversité, du bien-être des hommes et des générations futures.
Nous sommes là pour les accompagner. Depuis plus de 5 ans, nous avons acquis de solides connaissances sur les grands enjeux environnementaux et sociétaux de notre époque, et nous avons nous-mêmes entrepris un long processus de réflexion afin de revoir nos comportements. Nous mettons nos savoir-faire au service d’entreprises qui souhaitent sincèrement faire, et donc communiquer autrement.