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Mentions dans les films publicitaires : comment améliorer la lisibilité ?

Un groupe de travail s'est réuni à l'ARPP sur ce thème. L'UDA en parallèle poursuit ses actions pour une simplification des mentions en publicité.

Les conclusions du groupe de travail dédié au sein de l’ARPP

L’ARPP, dans le cadre de son activité de délivrance des visas avant diffusion pour les films publicitaires diffusés en TV et sur les SMAD (télévision à la demande, télévision de rattrapage), a réuni un groupe de travail consacré à lisibilité des mentions dans les publicités audiovisuelles.

Au cours de ce groupe de travail, au regard de nombreux exemples, il a été établi que pouvaient servir de « valeur de référence » pour la taille des mentions, une taille de 2% de l’écran publicitaire (base lettres à « têtes plates » : u, v, x, w, z, majuscules ou minuscules selon les caractères constituant majoritairement la mention) voire de 1,8% lorsque le contraste de la mention est bon et que les caractères ne sont pas condensés.

Ces valeurs, validées par le Comité exécutif de l’ARPP, seront communiquées par l’ARPP auprès des demandeurs d’avis et de conseil. Une période d’observation de l’impact de ces valeurs de référence se déroulera dès le début de l’année 2018, afin d’apprécier l’existence d’un impact de ces valeurs sur la vitesse d’exposition et la durée des spots publicitaires.

L’UDA se tient à votre disposition pour recueillir les impacts que vous identifieriez sur ces points.

Les actions menées par l’UDA afin de réduire le nombre de mentions exigées dans une même publicité.

Parallèlement à ces travaux de l’ARPP visant à améliorer la lisibilité des mentions dans les films publicitaires, l’UDA poursuit ses diverses actions afin de limiter l’accumulation des mentions dans la publicité.

L’UDA a ainsi contribué à la consultation menée par la Direction générale du Trésor, relative à la simplification et à la dé-sur-transposition en matière financière, ainsi qu’à une consultation menée par le Conseil général de l’Economie (CGIET). Ce dernier a été saisi par le Premier ministre, dans le prolongement de la circulaire du 26 juillet dernier concernant la maîtrise du flux des textes réglementaires et de leur impact (ici). Il s’est vu confier la mission d’identifier parmi les transpositions réalisées en droit national celles qui peuvent s’avérer pénalisantes notamment pour la compétitivité des entreprises.

Dans ce cadre, ont été soulevées par l’UDA, en coordination avec l’ARPP, les mentions exigées en publicité qui ne sont pas imposées par les directives relatives au crédit à la consommation, au crédit immobilier, aux intermédiaires en matière d’assurance ou encore par les directives transposées par la Loi de régulation bancaire et financière de 2010.

– novembre 2017 –